La souscription d’une assurance incendie n’est pas une obligation légale mais elle est très vivement recommandée et souvent exigée par le bailleur. Elle couvre la responsabilité locative du locataire en cas d’incendie, de dégât des eaux, de catastrophe naturelle. Les colocataires peuvent s’assurer de trois manières différentes.
La souscription d’un unique contrat d’assurance incendie au nom de tous les colocataires
Les colocataires désignent un preneur qui souscrit seul la police d’assurance. Cette police d’assurance incendie doit :
- mentionner les noms de chaque colocataire « assuré » ;
- contenir une clause d’agissement qui permet au preneur d’agir pour compte au nom de chacun des colocataires.
En cas de sinistre, les colocataires auront un seul interlocuteur qui s’occupera seul de la gestion du dossier, de l’expertise, de l’indemnisation, etc…
En revanche, en cas départ et/ou du remplacement d’un colocataire, il faudra informer le courtier. Si il s’agit du colocataire preneur de la police d’assurance, il faudra résilier le contrat d’assurance incendie et souscrire une nouvelle police.
La souscription d’une police d’assurance incendie par chaque colocataire
C’est une solution plus flexible. Se pose en revanche la question des parties communes de la colocation qui seront
- soit assurées au titre de chaque contrat d’assurance habitation,
- soit assurées par une police d’assurance distincte avec un preneur et plusieurs assurés…
Les avantages de l’assurance non-occupant avec abandon contre les colocataires
Cette formule consiste à ce que le bailleur inclut dans sa police d’assurance incendie non-occupant un abandon de recours contre les locataires. Ces derniers voient alors leur responsabilité locative couverte.
Cette solution présente l’avantage de ne pas avoir à effectuer de modifications à chaque départ d’un colocataire. Le propriétaire aura la garantie que la responsabilité locative du locataire est couverte et pourra répercuter le coût dans les charges locatives. A l’inverse, les colocataires seront vigilants à la couverture du contenu ainsi qu’à leur responsabilité civile, surtout s’ils viennent de quitter le domicile de leurs parents.
La colocation en kot d’étudiant ne nécessite pas forcément une police d’assurance habitation distincte.
L’étudiant qui loue une chambre dans un kot conserve sa résidence principale au domicile de ses parents. Ces derniers doivent vérifier leur contrat d’assurance incendie : il comporte très souvent une couverture complémentaire pour les dégâts occasionnés par un étudiant en kot, l’étudiant étant toujours un membre du foyer.
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